{"id":131,"date":"2018-10-11T19:37:28","date_gmt":"2018-10-11T17:37:28","guid":{"rendered":"http:\/\/www.quatrepattessousuntoit.fr\/?p=131"},"modified":"2018-10-11T19:37:28","modified_gmt":"2018-10-11T17:37:28","slug":"se-lancer-dans-la-conchyliculture-une-pratique-interessante","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/www.quatrepattessousuntoit.fr\/2018\/10\/11\/se-lancer-dans-la-conchyliculture-une-pratique-interessante\/","title":{"rendered":"Se lancer dans la conchyliculture, une pratique int\u00e9ressante"},"content":{"rendered":"

La conchyliculture rassemble tout ce qui concerne l’\u00e9levage de mollusques et de coquillages. Cette forme de culture, qui allie l’aquaculture et la mariculture, prouve bien qu’on peut faire un \u00e9levage de tout. Les formes les plus connues de la conchyliculture sont l’ostr\u00e9iculture, ou \u00e9levage d’hu\u00eetres, et la mytiliculture ou l’\u00e9levage de moules.<\/p>\n

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L’ostr\u00e9iculture ou l’\u00e9levage des huitres<\/h2>\n

\"\"Au vu des nombreuses consommations d’hu\u00eetres, il semblerait que ce march\u00e9 soit tr\u00e8s florissant. Pourtant c’est un m\u00e9tier exigeant, et parfois peu gratifiant. Les avanc\u00e9es techniques ont tr\u00e8s peu de prise sur les techniques d’\u00e9levage. L’\u00e9levage commence par le captage. Il s’agit de choisir les petites hu\u00eetres qu’on va \u00e9lever. Si l’on veut obtenir des hu\u00eetres biologiques, le captage doit s’op\u00e9rer dans le milieu naturel de l’hu\u00eetre, ou dans une \u00e9closerie certifi\u00e9e bio. La patience est de mise, car l’hu\u00eetre n’atteint son plein d\u00e9veloppement qu’apr\u00e8s un peu moins de 3 ans. Il faut \u00eatre vigilant quant \u00e0 la qualit\u00e9 de l’eau dans laquelle les hu\u00eetres sont immerg\u00e9es. Il faut parfois les retourner un \u00e0 un \u00e0 la main, ou v\u00e9rifier \u00e0 la main qu’elles ne se collent pas les unes aux autres. Derni\u00e8rement, les temp\u00e9ratures trop chaudes ont \u00e9t\u00e9 source de catastrophes pour les hu\u00eetres. Plusieurs ostr\u00e9iculteurs ont perdu toute leur production, car la temp\u00e9rature de la mer \u00e9tait trop \u00e9lev\u00e9e.<\/p>\n

La mytiliculture, l’\u00e9levage de moule<\/h2>\n

\"\"L’\u00e9levage de moules est parfois coupl\u00e9 avec l’\u00e9levage d’hu\u00eetres pour maximiser les b\u00e9n\u00e9fices. Les deux cultures d\u00e9pendent beaucoup des caprices de la nature. Mais l’\u00e9levage de moules pr\u00e9sente plus de diversit\u00e9s. La moule peut \u00eatre \u00e9lev\u00e9e sur parc comme l’hu\u00eetre, mais c’est peu utilis\u00e9 comme technique. Selon le lieu, la moule peut \u00eatre \u00e9lev\u00e9e sur bouchots, ou sur cordes. Les deux utilisent des cordes. Suspendre les moules pendant la phase de d\u00e9veloppement permet de les prot\u00e9ger des crabes. On peut aussi les sur\u00e9lever gr\u00e2ce \u00e0 des pieux. Ces deux \u00eatres vivants pr\u00e9sentent l’avantage majeur d’un \u00e9levage propre, protecteur de l’environnement. Ces deux animaux se nourrissent exclusivement de produits qu’ils trouvent dans la mer, n’ont pas besoin de traitements chimiques comme la fumigation par exemple. Mais les caprices de la nature en font des m\u00e9tiers durs.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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