Élever un singe à la maison : est-ce faisable ?

Qui ne craque pas devant un joli petit singe ? Les bébés singes ressemblent fortement aux bébés humains. C’est l’une des raisons pour lesquelles certaines personnes veulent en avoir un. Tout comme un bébé, en avoir un engendre des responsabilités.

Les choses à connaître avant de se lancer dans l’adoption

Les singes sont de loin des animaux domestiques. De ce fait, le garder dans la maison serait une grave erreur. C’est dans sa nature de grimper et sauter dans un arbre. Sachez également que ces êtres ne peuvent pas vivre seuls. Mais, en adopter plusieurs ne suffira pas et vous n’aurez pas le temps de vous en occuper. Ces animaux requièrent beaucoup d’attention. N’oubliez pas que les retenir en captivité va accentuer leur agressivité. Il n’est donc pas envisageable de les apprivoiser. Ces primates sont tout sauf des animaux de compagnie. Côté entretien, ce n’est pas du tout une partie de plaisir. Ils ont besoin d’une alimentation spéciale. Cela peut s’avérer très coûteux, car ils mangent plusieurs fois en une journée. Avez-vous pensé à la personne qui devra s’en occuper lors de vos vacances ?
Comme l’adoption d’un bébé, vous aurez à passer par les tas de paperasses. Eh oui ! L’adoption et la détention d’un singe dans votre maison requièrent une autorisation.

Les obligations imposées par la loi

La détention d’animaux non domestiques est illégale. Le commerce d’animaux sauvages est sévèrement sanctionné par la législation française. Pourtant, certaines personnes adoptent un singe via internet. Mais vous devez impérativement acheter votre primate chez les éleveurs spécialisés. C’est l’unique moyen d’obtenir un singe en captivité légalement. Vous devez aussi décrocher un certificat de capacité. Mais cet acte est seulement acquis après un stage auprès d’un professionnel. Cette expérience va servir de preuve de votre capacité à adopter un singe. L’obtention de ce certificat peut durer des années. Une fois le certificat obtenu, vous allez faire une demande auprès de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP). Il faut aussi avoir l’autorisation de la préfecture.

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